Le lancement de l’ouvrage s’est tenu à l’Université de Montréal et une table ronde aux côtés de la professeure a permis aux auteurs de présenter leurs réflexions sur la qualification juridique de l’IA, mais également sur l’identification des agents qui se logent derrière ses manifestations.
S’il est névralgique de reconnaître l’importance d’une responsabilité ex ante propre aux systèmes d’intelligence artificielle par l’imposition d’obligations préventives en matière de réglementation et de surveillance pour minimiser, voire éviter la survenance de dommages, il est tout aussi impératif d’envisager une responsabilité ex post liée à l’intelligence artificielle pour compenser de tels dommages. Or, les développements des dernières années en matière d’intelligence artificielle précipitent le débat ; l’ère de la science-fiction doit céder le pas, non plus seulement à l’heure de la prévention, mais à celle de la réparation.
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Professeure à la Section de droit civil de l’Université d'Ottawa, est experte en droit de la responsabilité civile, titulaire de la et co-directrice de .
Professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, s’intéresse particulièrement aux questions juridiques liées à l’intelligence artificielle. Il est directeur du du (CRDP) et directeur adjoint du .
