Johania, ɳٳܻĺ±đ˛ő internationales et langues modernes
Pays de stage terrain : Bolivie
ONG canadienne : Centre d’étude de coopération internationale (CECI)
ONG locale : Instituto de FormaciĂłn Feminina Integral (IIFI)
De janvier Ă avril 2023, Âá’aľ± eu la chance et l’opportunitĂ© de faire un stage Ă l’international pour une ONG par le biais de la FacultĂ© des sciences sociales de l’UniversitĂ© d’Ottawa. Certes, lors de cette pĂ©riode, Âá’aľ± travaillĂ© pour une organisation qui s’appelle « Instituto de FormaciĂłn Feminina Integral ou « IIFI ». Pour ceux et celles qui n’en ont jamais entendu parler, l’IFFI est une organisation Ă but non lucratif qui travaille en majoritĂ© avec les femmes des zones urbaines populaires de la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de Cochabamba en Bolivie. En effet, elle est rĂ©putĂ©e pour son travail sur citoyennetĂ© Ă©conomique, sociale et politique des femmes, de la dĂ©fense des intĂ©rĂŞts politiques et sociaux et de l’approche de gestion et de dĂ©veloppement local selon le genre.
Lors de mon stage, Âá’aľ± pu acquĂ©rir des expĂ©riences professionnelles et personnelles. Tout d’abord, d’un point de vue professionnel, mes tâches directes consistaient Ă actualiser le site web de l’organisation et de mettre Ă jour la page Facebook d’une de leur campagne. Aussi, indirectement, j’agissais comme support pour l’organisation lorsqu’il y avait des Ă©vĂ©nements comme des ateliers pour les femmes ou encore dans une confĂ©rence qu’elles tenaient lors de la journĂ©e de la femme. Tout ceci fut une expĂ©rience enrichissante! En Ĺ“uvrant au sein de cette organisation, Âá’aľ± pu apprendre beaucoup sur les femmes et leurs conditions de vie en Bolivie et Âá’aľ± aussi pu partager mes connaissances. Effectivement, Ă©tant nouvelle et n’ayant pas beaucoup d’information sur le pays en arrivant, j’avais beaucoup Ă apprendre. En comprenant leur culture et le quotidien de la femme, Âá’aľ± pu mieux comprendre l’organisme pour laquelle je travaille et leur mission. D’autre part, Âá’aľ± pu en retour partager mes connaissances sur la technologie ou encore sur le fonctionnement et les normes canadiennes.
Le 8 avril, nous avons fait une marche pour les femmes qui font du travail de maison. Le tout a débuté par une conférence avec des femmes qui partageaient leur expérience. Il y avait une pièce de théâtre démontrant l'inégalité des femmes cherchant un emploi et on a terminé par la marche dans toute la ville que vous pouvez voir sur la photo de mon blogue.
Lors de la présentation, la directrice de l’IFFI, Juana Olivera partageait des données qui portait sur les femmes lors de la pandémie de la COVID-19. En gros, cette dernière a partagé un sondage dans lequel la plupart des femmes admettait qu’elles faisaient plus de travail domestique lors du confinement et qu’elles étaient plus fatigués en restant à la maison que lorsqu’elles allaient au travail rémunéré. Ensuite, elle a discuté de l’importance de prendre soin de soi-même, même si ce n’est que 15 minutes par jour. Lors de son message, il était possible de voir des mouvements de têtes des femmes qui étaient en accord. Il y en avait aussi qui n’était pas aussi convaincu parce qu’après tout, elles se disaient que si elles n’effectuent pas le travail, qui va s’en occuper?
Enfin, bien que l’on travaille cinq (5) jours par semaine, les fins de semaines nous appartiennent et on peut faire un peu de tourisme. Si vous allez en Bolivie, je vous conseille fortement de faire des activités touristiques les fins de semaine. En effet, la Bolivie a de très belles places touristiques et de très jolies vues de la nature, donc profitez-en!