Ces prix ont pour but de reconnaître et d'encourager l'excellence dans les études de premier et de deuxième cycle en célébrant celles et ceux qui se sont distingués non seulement sur le plan académique, mais aussi en dehors de la salle de classe.
La Faculté des arts est fière d’annoncer les lauréates et lauréats pour l’année 2025.
Eric Long
Je m’appelle Eric Long et j’obtiendrai mon baccalauréat spécialisé en antiquité grecque et romaine au printemps 2025. J’ai consacré le temps et l’énergie nécessaires à mes études pour atteindre les objectifs scolaires que je m’étais fixés en m’inscrivant à l’université : acquérir des compétences en recherche et en rédaction, maîtriser le latin et le grec, et approfondir mes connaissances du monde méditerranéen antique, la matrice culturelle de la civilisation européenne. Pendant mon baccalauréat, j’ai travaillé comme enseignant de l’anglais langue seconde. J’ai aidé mes élèves à se préparer aux tests linguistiques requis pour l’immigration ou leurs études. Dans l’ensemble, cette expérience a été un défi aussi enrichissant qu’agréable.
Hale Nicholson
Hale Nicholson (iel) en est à sa quatrième année d’études spécialisées en anglais et en études celtiques à la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa. Iel a reçu de nombreuses récompenses, dont la troisième place au concours de nouvelles du Département d’English en 2022, le prix du livre en langue irlandaise en 2022, la bourse Emmett-O’Grady en 2024 et la bourse d’études David-Staines en 2025. Hale a également obtenu la bourse au mérite 91¾«Æ·ºÚÁÏ³Ô¹Ï chaque trimestre de ses études. En plus de sa passion pour la lecture, iel nourrit un vif intérêt pour les langues et les voyages internationaux. Hale parle couramment le français et l’anglais, maîtrise le coréen et possède une bonne base dans plusieurs autres langues, comme le gaélique écossais et l’irlandais. Son amour pour la culture écossaise et irlandaise, transmis par son héritage cap-bretonnais, a naturellement amené Hale à choisir une mineure en études celtiques. Iel est également artiste. Les arts visuels, l’écriture créative et la musique font partie de ses loisirs. Hale pratique aussi son sport préféré, le volleyball, dans son réseau sportif local.
Yulun Wu
Yulun Wu a obtenu son doctorat en géographie à l’Université d’Ottawa en janvier 2025, où il avait également complété un baccalauréat spécialisé en sciences environnementales. Ses intérêts de recherche portent sur la télédétection côtière et la science planétaire. Dans le cadre de son doctorat, Yulun s’est consacré à l’étude de la télédétection par satellite des lacs et des rivières, avec l’appui d’Agriculture et Agroalimentaire Canada ainsi que d’autres organismes partenaires. Au cours de ses études supérieures, Yulun a mené des travaux sur le terrain près d’Ottawa, de Montréal, du détroit de Géorgie et dans le nord du Québec. Une profonde appréciation de la nature, en particulier des milieux aquatiques, continue d’inspirer ses recherches. Yulun a été un bénévole actif au sein de l’Association des étudiant.e.s diplomé.e.s en géographie pendant la majeure partie de ses études supérieures. Dans ses temps libres, Yulun aime jouer au basketball et lire de la science-fiction.
Kristine Feria
Kristine Feria obtiendra son B.A. spécialisé bidisciplinaire en histoire et science politique avec la mention summa cum laude. En 2023-2024, elle a siégé au comité exécutif de l’Association des étudiant.e.s en histoire à titre de vice-présidente de l’équité. Kristine est passionnée par l’histoire culturelle, en particulier l’histoire du ballet pendant la Guerre froide. Son article « Castro’s Cultural Policy: Cuban Ballet as a Symbol of Resistance » a été publié dans le 11e volume de la revue Clio. Elle s’intéresse également à l’histoire numérique et a créé plusieurs expositions en ligne. Elle est particulièrement fière des expositions Women of the American West and Fashion in the Late-Nineteenth to Early-Twentieth Centuries et The Russian Ballet Amidst the Soviet Cultural Debate, 1917-1931. Elle travaille actuellement à la déclassification des documents historiques à Affaires mondiales Canada.
Kristine est reconnaissante envers sa pamilya et ses proches en Alberta pour leur amour à distance. Elle tient à remercier le professeur Godefroy Desrosiers-Lauzon et la professeure Corinne Gaudin de lui avoir transmis leur passion de l’histoire américaine et russe, respectivement. Elle souhaite aussi exprimer sa gratitude envers le professeur Mohamad Ghossein pour l’avoir initiée à l’univers fascinant de la théorie politique. Enfin, elle remercie le professeur Robert Sparling et les professeures Heather Murray et Sarah Templier pour leur encadrement et leur soutien tout au long de ses études. Kristine prévoit de commencer sa maîtrise en histoire à l’automne et a récemment été acceptée aux universités de Toronto, Victoria, Édimbourg et Oxford.
Elizabeth Perrin
Elizabeth Perrin est étudiante en quatrième année du baccalauréat spécialisé à l’École de musique, où elle poursuit une double majeure en études de la musique et sociologie. Elizabeth se passionne pour la musique depuis l’âge de 13 ans, et sa passion n’a fait que grandir. Elle cherche aujourd’hui à mieux comprendre les multiples effets de la musique sur la société et à en faire profiter les autres. Ses recherches portent notamment sur les genres pop, punk et rock du 21e siècle, à travers l’analyse de concepts tels que les relations entre la musique et le texte, la construction de l’identité et des liens communautaires, ainsi que les représentations queers et féministes.
La motivation d’Elizabeth et son engagement envers ses études lui ont valu plusieurs distinctions : elle a notamment reçu la bourse Frederick-Karam, qui reconnaît l’excellence en théorie de la musique, et a toujours figuré au Palmarès du doyen pour son dossier scolaire exceptionnel. Elle entreprendra une maîtrise en musique à l’Université d’Ottawa cet automne. Elle est heureuse et reconnaissante d’avoir la chance d’élargir ses horizons musicologiques et de contribuer de manière significative à l’avancement de la discipline.
Hannah Amerinejad
Hannah Amerinejad (iel/elle) obtiendra son baccalauréat spécialisé en théâtre du Département de théâtre au printemps 2025. Ses travaux abordent des sujets féministes et politiques à travers diverses formes de performance qui intègrent le mouvement, les marionnettes et le multimédia. Le dernier projet de cocréation de Hannah, présenté lors du festival de théâtre SubDevision en 2024, explorait les thèmes communs entre le bilinguisme et les identités non binaires en utilisant les techniques du théâtre d’ombres. Hannah travaille actuellement sur une pièce qui traite des liens familiaux féminins et de l’immigration.
Hannah a passé l’été 2024 à Arezzo, en Italie, à se former en théâtre physique. Cette expérience s’est conclue par deux performances dans des piazzas publiques. Pendant ses études à l’Université d’Ottawa, Hannah a eu l’occasion de nouer des liens et de collaborer avec de nombreux étudiants et étudiantes et artistes dans l’industrie. Elle a joué dans cinq productions du département, dont trois spectacles du club de théâtre. Hannah a également travaillé comme assistante à la mise en scène et régisseuse de scène aux côtés de figures artistiques majeures d’Ottawa. Iel possède trois ans d’expérience comme membre de l’équipe technique de théâtre au Festival de la Jeunesse d’Ottawa, au Festival Ottawa Fringe et au FTAMS. Iel a également travaillé en conception d’éclairage au Théâtre Tremplin. Après l’obtention de son diplôme, Hannah a hâte de donner vie à de nouveaux projets en mettant à profit ses compétences en recherche et en création numérique.
Sabrina Ferrari
Au printemps 2025, Sabrina Ferrari obtiendra son baccalauréat en arts visuels du Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa. Sabrina forme un duo d’artistes queer avec Evalyn Shields. Ensemble, leur pratique collaborative anti-disciplinaire réagit aux contradictions de la vie dans une démocratie supposément laïque, progressiste et libérale, imprégnée de valeurs culturelles judéo-chrétiennes répressives. Empruntant aux stratégies esthétiques de la pratique religieuse, les deux artistes créent des espaces de révérence et de contemplation dans une tentative de révéler la rigidité et l’impossibilité de la promesse de salut d’un système qui ne semble capable de voir les choses qu’en termes binaires.
Sabrina et Evalyn poursuivront leur collaboration en duo artistique et entameront leur maîtrise en arts visuels à l’Université d’Ottawa à l’automne 2025. Les deux tiennent à exprimer leur immense gratitude à l’ensemble du Département d’arts visuels. Les artistes remercient particulièrement Cara Tierney, Deborah Margo, Aylin Abbasi et Michel Vallières, des personnes incroyables qui ont influencé leur pratique et leur parcours scolaire avec une générosité hors du commun.
Gwendelyn Hanna
Je m’appelle Gwendelyn Hanna et je suis en quatrième année d’un baccalauréat ès arts spécialisé avec une double majeure en langues et cultures du monde (profil espagnol) et en communication à l’Université d’Ottawa. J’ai travaillé comme ambassadrice étudiante et effectué des stages, notamment comme tuteure en français auprès de l’association Canadian Parents for French et conseillère en communications pour l’organisme GentleWays for OurPlanet. J’ai également été co-présidente du Club culturel libanais, un lieu propice aux échanges culturels et à l’engagement étudiant.
Ma passion pour la compréhension et la communication interculturelles a été reconnue par différentes distinctions, comme le Prix de l’Ambassade d’Espagne pour une nouvelle que j’ai écrite en espagnol, ainsi que par le Prix d’excellence en langues modernes décerné par l’Association étudiante de la Faculté des arts. Dans ma dernière année, j’ai eu l’occasion de présenter un symposium sur mon projet de fin d’études, qui explorait comment l’art a servi de forme de protestation, d’espoir et de deuil à la suite de l’explosion à Beyrouth en 2020.
Ces expériences ont renforcé ma détermination envers la défense des intérêts et les valeurs de citoyenneté mondiale. À l’automne prochain, je commencerai à étudier la common law en français à l’Université d’Ottawa dans le but de pratiquer un jour le droit international.
Nyla Martin
Nyla Martin en est à sa cinquième année et obtiendra un baccalauréat spécialisé en enseignement des langues secondes axé sur l’enseignement du français langue seconde. Tout au long de ses études à l’Université d’Ottawa, elle a accumulé de nombreuses réalisations et a précisé ses domaines d’intérêt. Elle a donné une présentation sur les initiatives en enseignement lors d’une table ronde de l’APFUCC dans le cadre du Congrès des Sciences humaines de 2024 à l’Université McGill. Elle a reçu la Bourse de la francophonie pour sa participation aux activités de recherche en français pendant le congrès. Elle s’est aussi vu décerner des bourses d’excellence tout au long de ses études et a travaillé avec des professeures et professeurs de l’ILOB sur divers projets pédagogiques et de recherche concernant la population et la communauté francophones. Elle s’est toujours passionnée pour l’apprentissage; ses intérêts de recherche et d’études comprennent le développement du langage, la neurolinguistique, la pragmatique ainsi que l’acquisition des langues premières et secondes. Grâce à son bénévolat à la Therapeutic Riding Association of Ottawa-Carleton et en orthophonie, Nyla s’est découvert une passion pour la profession d’orthophoniste, car elle combine ses principaux centres d’intérêt : le langage, la psychologie et l’amélioration de la vie des gens. Elle entreprendra sa maîtrise en orthophonie et poursuivra ses pratiques cliniques et de recherche.
Max Dewaele
Asini Kwens diznakaaz, Makwa ndodem. Je m’appelle Max Dewaele, et je termine cette année mon baccalauréat spécialisé en philosophie. Comme tout apprentissage, mon parcours vers ce diplôme n’a pas été linéaire. J’ai commencé par un diplôme en mathématiques et informatique, puis j’ai opté pour l’informatique après deux ans dans ce programme. Deux autres années plus tard, j’ai finalement choisi la philosophie. Ce changement découlait de mes propres intérêts éthiques et de ma pratique personnelle, qui ont été influencés par le savoir traditionnel anichinabé et l’importance accordée à la responsabilité, un principe transmis par mes Aînées et Aînés. J’ai souhaité réfléchir davantage au rôle de l’université et des personnes comme moi au sein de celle-ci, ainsi qu’à leur place dans la société. En travaillant sur le projet d’autochtonisation avec la Faculté des sciences sociales, j’ai vu tout ce qui peut et doit être fait à l’université pour soutenir les communautés autochtones et la revitalisation des savoirs traditionnels. La philosophie offre une multitude d’outils pour réfléchir sur les savoirs autochtones et les relations entre les épistémologies autochtones et occidentales. Ce sont des compétences que j’ai hâte d’approfondir dans mon programme de maîtrise en études autochtones.
Andréa Rainville
Andréa Rainville est étudiante en première année de maîtrise en Lettres françaises au Département de français de l'Université d'Ottawa. Fière Franco-Ontarienne originaire d'Ottawa, Andréa a toujours cultivé une passion pour la langue française. Elle s’intéresse surtout aux questions de langue et de littérature francophone en contexte minoritaire au Canada. Au cours de son baccalauréat, Andréa s’est démarquée par ses résultats scolaires exceptionnels du fait de la constance et de la rigueur de son travail. Andréa a travaillé comme assistante à l’enseignement pour le Département de français et s’est impliquée dans des activités de recrutement. Elle a aussi travaillé dans la traduction pour la fonction publique du Canada. Au-delà des études et du travail, elle s’est engagée comme bénévole auprès de la Maison des arts littéraires de Gatineau. Andréa a reçu une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines pour ses études supérieures. Andréa tient à remercier tout particulièrement les professeures Anaïs Tatossian et Lucie Hotte pour leur précieux appui dans son parcours universitaire.
Jasmine Desjardins
Jasmine Desjardins a découvert sa passion pour la linguistique lors de ses études à l’Université d’Ottawa. Elle est maintenant sur le point de complété ses études à la maîtrise au département de linguistique. Fascinée par les langues en tant que systèmes et reflets des cultures, elle s’est spécialisée en documentation linguistique.
Dans le cadre de son mémoire, elle a mené une recherche en phonologie en collaboration avec des locuteurs d’une langue minorisée. Ces travaux l’ont amenée à approfondir son engagement envers la documentation et la revitalisation des langues autochtones.
Après sa maîtrise, elle souhaite poursuivre ses recherches au doctorat, en mettant à profit les compétences acquises sur le terrain et en travaillant en étroite collaboration avec les communautés.